Pierre Rannou, professeur d'histoire de l'art au cégep Édouard-Montpetit, s'est donné comme défi, dans le cadre du 50e anniversaire de l'établissement, de réunir plusieurs artistes issus du programme d’Arts visuels (autrefois Arts plastiques) offert au Cégep.
Le fruit de son initiative a pris la forme d’une grande exposition collective multidisciplinaire, «Transmission», au centre d’exposition en art actuel de Longueuil Plein sud, au printemps 2017. Célébrant le travail de ses diplômés devenus des professionnels du milieu de l’art, l'expo met en lumière la pertinence et l'excellence du programme d’Arts visuels du cégep et contribue à son rayonnement.
Que vous ayez eu la chance ou non de la visiter, le Cégep vous propose de revivre l'expo, en photos, et d'en apprendre un peu plus sur le parcours des 12 artistes qui ont fréquenté le Cégep au cours des 30 dernières années.
Depuis plus de vingt ans, j’enseigne l’histoire de l’art à des étudiants en arts plastiques de niveau collégial. J’aime à croire que je suis parvenu à partager avec eux mon intérêt pour le monde de l’art. Au fil des ans, je les ai invités à réfléchir aux grandes questions qui ont marqué l’histoire de la discipline, mais aussi à l’actualité du milieu des arts visuels québécois. Dans le même esprit, j’ai cherché à les sensibiliser aux subtilités de la lecture et de l’analyse des œuvres en insistant sur les stratégies mises en place pour favoriser la rencontre avec les regardeurs, sans négliger leur contexte de production. Par cette approche, j’ai voulu les aider à s’approprier les concepts clés de la discipline afin qu’ils puissent en tirer pleinement parti dans leur démarche de création.
Je dis souvent aux étudiants que l’atelier devrait être leur endroit de prédilection. Il est vrai que dans une institution comme la nôtre, il demeure un lieu bien étrange : à la fois salle de classe et de formation, laboratoire de recherche, mais aussi lieu de socialisation et de rencontre. À un certain moment, j’ai ressenti le besoin de m’infiltrer dans ces ateliers, d’y flâner, afin d’observer les étudiants travailler et interagir avec les enseignants. Quelquefois, j’ai moi-même discuté et échangé avec eux sur des exercices en cours de réalisation. À fréquenter cet espace d’enseignement particulier, on doit reconnaître qu’il a bien changé avec le temps et qu’il n’a plus grand chose à voir avec l’atelier du Moyen Âge, qui demeure notre image d’Épinal, bien que les étudiants continuent à y côtoyer des professionnels qui leur transmettent les connaissances et les savoir-faire fondamentaux des diverses disciplines artistiques. On constate aussi que le contenu de ces enseignements a grandement changé. On ne s’inscrit pas à un programme collégial en arts visuels pour obtenir des recettes d’atelier ou pour adhérer à un dogme académique. On y développera plutôt sa créativité et sa maîtrise du langage des arts visuels à travers de multiples expérimentations visant à mettre en question les spécificités de médiums variés. Il s’agit donc moins de la transmission d’un métier que de celle d’un rapport possible à la production artistique, qui se poursuivra dans différents programmes universitaires, ici et ailleurs, ou en interaction directe avec le monde de l’art.
Les effets de collage que l’on retrouve dans le travail pictural d’Étienne Lafrance jouent avec notre appréhension du médium. La construction de ses tableaux semble constamment correspondre à un ordre naturel et évident, mais une observation attentive met vite en doute une telle perception. La matérialité même de la surface, réel collage de matériaux divers, brise l’unité d’ensemble et oblige le regard à opérer une sorte d’extraction de chacun des éléments. Que ce soit en observant Lumière naturelle ou Les fruits, on constate que les motifs – des parties de corps, des plantes ou encore des fruits – mettent en valeur des textures et des effets de peinture qui favorisent une ambivalence dans la lecture des formes.
Les dessins de Stéphanie Chalut offrent un autre mode d’utilisation du collage et des images composites. Dans L’offrande 1 et Cultiver son âme, l’utilisation de cartes géographiques comme arrière-fond des œuvres induit une dimension importante dans leur lecture. Dans Cultiver son âme, le rapprochement de la photographie et des éléments graphiques me rappelle l’adage d’Alfred Korzybski voulant que « la carte n’est pas le territoire » et souligne graphiquement l’entremêlement de différentes strates de sens. Dans L’offrande 1, le jumelage du dessin et de la carte semble appeler une lecture du motif à la lumière du contexte historique québécois. Dans ces deux cas, comme d’ailleurs dans Le songe de sainte Marie de l’Incarnation, la juxtaposition des éléments témoigne d’une syntaxe visuelle des plus personnelles.
Le jeu entre les images que je perçois dans le triptyque La Chureca de Patrick Dionne et Niki Gingras est propice à une réflexion sur l’articulation du discours critique en photographie. Malgré les petits repères visuels et la coloration homogène unissant les images les unes aux autres, l’organisation de l’axe de lecture de l’œuvre ne se révèle pas immédiatement. En effet, même si on comprend qu’il ne s’agit pas d’une vue panoramique, mais plutôt d’une suite de prises de vue réalisées dans un même lieu, l’hiatus entre les éléments semble témoigner de minimes ellipses temporelles. Ces légers sauts dans l’espace et le temps tendent à ralentir la lecture, à accrocher le regard suffisamment longtemps pour que le regardeur réalise qu’il observe l’habitat de gens vivant dans un immense dépotoir.
Un désir de troubler la plénitude de la lecture des œuvres me semble aussi au cœur des explorations artistiques de Nicolas Grenier. Dans les tableaux de la série Promised Land Template, la finesse de son travail de coloriste est mise au service d’une réflexion sur la situation politique des migrants et des déplacés. Son recours à une palette de couleurs très acidulées peut s’entendre comme une traduction visuelle du ton de son commentaire, sans qu’il ait besoin d’expliciter son propos. De fait, le trouble qui caractérise la réception de ses œuvres provient d’une sorte d’oscillation entre une fascination pour la technicité du geste du peintre et le mouvement de recul qui s’amorce lorsqu’on prend la réelle mesure des enjeux soulevés dans ce travail.
Chez Camille Prat, le trouble est d’une autre nature. Le regard trouve difficilement son point d’ancrage dans l’ordre du tableau, comme s’il était constamment décentré, dirigé hors de celui-ci. De prime abord, on constate que la construction s’organise autour d’un motif de trapèzes de différentes dimensions et textures occupant une large part de la surface du tableau. Mais rapidement le regard bascule vers un plan aux formes plus organiques, où la matérialité de la peinture s’affirme très nettement, offrant aux éléments un autre mode d’agrégation. Nonobstant cette permutation, l’idée de nature et de paysage s’immisce peu à peu dans l’esprit du regardeur. Du reste, l’une des dimensions fort intéressantes d’Espace cristallographique est que l’artiste impose cette évocation de paysage sans adopter le format horizontal pour lequel on opte habituellement.
Une tension entre des langages plastiques distincts m’apparaît aussi dans les œuvres de Cara Déry. La rencontre de l’image reproductible et du dessin dans Motif urbain, pour diserte qu’elle soit, ne cherche pas tant à naturaliser l’hybridation technique qu’à explorer les possibles entrelacements de langages et à mettre en doute du même coup nos habilités perceptives. Par ailleurs, la reprise de ce même motif de montagne, démultiplié, découpé et assemblé sous forme de fleur ou de vire-vent à l’aide de points de broderie, dans la série Courtepointe, participe à mon avis d’une tendance importante en art actuel qui cherche à amalgamer des modes d’impression de pointe et des pratiques artisanales, réaffirmant ainsi la place du travail manuel dans un univers de création de plus en plus technologique.
Avec Pulsus, Elisabeth Picard poursuit son exploration des potentialités sculpturales des attaches autobloquantes. Après avoir réalisé des objets tridimensionnels présentés sur socle ou suspendus, des œuvres lumineuses sous forme de boîtier ou accrochées directement au mur, et des rideaux-écrans, elle utilise depuis peu la projection lumineuse pour animer son matériau de prédilection. L’artiste renoue ainsi avec la veine suggestive de formes biomorphiques ou géomorphologiques qui caractérise ses œuvres antérieures. Sur le mur de la galerie, on perçoit une forme qui semble endormie et recroquevillée sur elle-même, respirant profondément. Plongée dans la pénombre, la sculpture placée sur un socle bas ne se révèle que lentement au visiteur. Après avoir constaté sa présence, un va-et-vient s’engage entre l’objet et la projection sur le mur sans que s’atténue le caractère mystérieux et fantasmagorique de l’œuvre.
Ce souci pour la mise en exposition, je le retrouve aussi dans L’acte de froster l’gâteau de Marie-Ève Joseph. La disposition légèrement décalée, quoique précisément calculée, des deux images – deux demi-livres de beurre et un gâteau glacé – et des quatre pages de texte nous signale clairement que l’aspect formel de l’ensemble cerne d’autres enjeux. D’ailleurs, vu à une certaine distance, le texte peut faire penser à un long poème dactylographié. À sa lecture, on constate pourtant qu’il s’agit d’un récit rédigé au « je » et qui s’apparente à une confession. Cependant, le jeu sur les niveaux de langage et l’interpellation directe du lecteur par le tutoiement empêchent irrémédiablement de croire à un écrit intime et confirment le pur plaisir narratif de la création. En ce sens, l’œuvre peut s’entendre comme une simple autofiction, mais ce serait faire la sourde oreille à cette description du « frostage » comme métaphore de la création picturale.
Il peut être étonnant d’apprendre que la peinture est au cœur du travail photographique de Martin Désilets. Pour la série Dissolution, il a peint des formes et les a organisées sur un plan pictural avant de les photographier. Néanmoins, on n’a pas l’impression de se retrouver devant la banale reproduction d’un tableau. En travaillant à décoder la surface, on finit par remarquer des effets de filé ou des flous occasionnés par les déplacements de la caméra durant les longs temps d’exposition. L’énigme visuelle que doit admettre alors l’observateur le dispose à apprécier l’étendue du langage plastique exploré et à goûter les subtilités esthétiques des épreuves photographiques qu’il a sous les yeux, considérant que les formes suggérées ont peu à voir avec la réalité sans être tout à fait des formes abstraites.
Le contenu de la bande vidéo Tempêtes de Yan Breuleux intrigue aussi beaucoup ses spectateurs. Que regarde-t-on exactement ? Rien ne semble réel, mais on croit toutefois y percevoir notre monde en action. Peut-être conviendrait-il de se demander à quelles tempêtes réfère le titre de l’œuvre. Lorsque l’on sait que celle-ci est inspirée par la manière tardive du peintre romantique anglais J. M. W. Turner, il est possible d’y apercevoir le caractère suggestif qui caractérise le style de l’artiste britannique. Sans jamais citer directement les tableaux de ce dernier, Breuleux parvient à rendre la vigueur de la touche extrêmement libre du peintre, qui évoquait les formes en les enveloppant de flou tout en traduisant les effets de tempête ou d’incendie au milieu desquels elles se trouvaient.
Le mode poétique qui sous-tend la création du Silo proposé par Claudine Brouillard laisse beaucoup de latitude au spectateur dans la réception de l’œuvre. À l’aide d’un système de soufflerie qui projette des grains dans l’espace d’exposition à travers les petites ouvertures pratiquées dans le dôme, l’artiste a voulu recréer un souvenir de son enfance à la ferme. Ce silo suggère donc tout un environnement, un milieu de vie, dont l’odeur singulière du son de maïs est un indice supplémentaire. Selon moi, on peut aussi lire l’accumulation des particules au sol au fil de l’exposition comme une figuration du travail de la mémoire, qui fonctionne par sédimentation, dont on chercherait patiemment à remettre au jour les couches successives.
Bien que parcellaire et loin d’avoir épuisé l’ensemble des avenues empruntées par les diplômés du programme ayant poursuivi leur chemin en arts visuels, ce choix d’œuvres a voulu témoigner de la richesse des réalisations et de la créativité de nos anciens étudiants devenus aujourd’hui des artistes professionnels. J’espère aussi que cette exposition aura pu dissiper au passage l’idée qu’étudier en art au cégep équivaut à s’engager dans une voie sans issue.
Historien de l'art, critique et commissaire, Pierre Rannou enseigne au département de cinéma et communication et au département d’histoire de l’art du cégep Édouard-Montpetit. Très impliqué dans son milieu, en plus d’être actuel commissaire de l‘exposition Transmission, il a notamment été commissaire d’une double exposition rétrospective des œuvres de l’artiste et cinéaste Michel Lamothe, présentée simultanément à Plein sud, centre d’exposition en art actuel à Longueuil et à Expression, centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, en 2013 et 2014, ainsi que de l’exposition Collection d’œuvres d’art du Collège Édouard-Montpetit, présentée à Plein sud et à l’École nationale d’aérotechnique en 2010, et pour laquelle il a également rédigé le texte du catalogue. Commissaire avec Bernard Lamarche de l’exposition La photographie hantée par la photographie spirite présentée au Musée régional de Rimouski en 2008, dont le catalogue est paru en 2009, il a également publié Incipit. Stratégies autobiographiques dans Rue Ordener, rue Labat de Sarah Kofman (2005) et L'impossible cinéma post-moderne (1995) aux éditions Le temps volé, en plus de participer aux ouvrages L’Atelier en déplacement de Bruno Santerre (Centre Sagamie, 2009) et Sur les traces de Diane Robertson (Paje Éditeur, 1994). Au cours des dernières années, il a rédigé des textes pour la présentation des expositions de jeunes artistes (Cynthia Dinan-Mitchell, Étienne Lafrance et Natascha Niederstrass) et il a collaboré à différentes revues à titre de critique ou essayiste (Esse arts+opinions, Inter art actuel, ETC., Art le Sabord, Frontières).
Yan Breuleux
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Tempêtes (extrait), 2012, Composition audiovisuelle. Durée : 21 min., 01 sec. En collaboration avec Soizic Levrat (comprovisation violoncelle) Photo : Guy L'Heureux |
Claudine Brouillard
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Silo, 2016-2017 Flexiform, pin, son de maïs, lumière, soufflerie Approximativement 152 cm X 152 cm X 152 cm Photo : Guy L'Heureux |
Stéphanie Chaput
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L'offrande 1, 2015 Graphite sur papier Mylar et collage sur vieille carte géographique 73,5 cm X 44,5 cm Collection particulière Photo : Guy L'Heureux |
Stéphanie Chaput
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Le songe de sainte Marie de l'Incarnation, 2015 Crayon de couleur et crayon feutre sur papier 67,5 cm X 46 cm Photo : Guy L'Heureux |
Stéphanie Chalut
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Cultiver son âme, 2015 Impression photo, crayon feutre, collage sur papier Mylar et vieille carte géographique 61 cm X 91 cm Photo : Guy L'Heureux |
Cara Dery
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Motif urbain, 2015 Impression numérique et graphite sur deux feuilles de papier Mylar 85 cm X 92 cm |
Cara Dery
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Courtepointe 16, 2016 Impression numérique, découpe et broderie sur papier Mylar 60 cm X 60 cm |
Martin Désilets
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Étude (impression suspendue), 2016 Photographie (impression au jet d'encre sur papier chiffon) 61 cm X 61 cm |
Martin Désilets
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Dissolution #8506, Dissolution #8507, 2015 Photographie (impression au jet d'encre sur papier chiffon) 61 cm X 61 cm chacun |
Patrick Dionne (avec Miki Gingras)
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La Chureca 1, La Chureca 2, La Chureca 3, 2002-2008 Oeuvres tirées du projet Humanidad, los trabajadores de Nicaragua Sténopés couleurs, Fujichrome Provia, impressions au jey d'encre 76,2 cm X 76,2 cm chacun |
Nicolas Flemming
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Little chairs - Petites chaises, 2016 Cloisons sèches, plâtre, pigment, vernis, médium acrylique 70 cm X 120 cm X 55 cm |
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High Hopes - Les grands espoirs, 2016 Cloisons sèches, plâtre, pigment, vernis, médium acrylique 80 cm X 120 cm Photo : Ryan Park |
Nicolas Grenier
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Promised Land Template, 2014 Huile et acrylique sur toile 183 cm X 122 cm Courtoisie collection Studios Apollo Photo : Nicolas Grenier |
Nicolas Grenier
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Incoming Flux, 2014 Huile et acrylique sur panneau de bois 56 cm X 41 cm Courtoisie galerie Art Mür Photo : Nicolas Grenier |
Marie-Ève Joseph
accompagné du texte L'acte de froster l'gâteau
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L'acte de froster l'gâteau, 2017 Impression sur carton mousse 71 cm X 190,5 cm Photo : Guy L'Heureux |
Étienne Lafrance
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Lumière naturelle, 2016 Acrylique, encre et papier sur toile marouflée sur bois 148 cm X 158 cm Courtoisie Galerie Dominique Bouffard Photo : Trevor Good |
Étienne Lafrance
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Les fruits, 2016 Acrylique, encre et papier sur toile marouflée sur bois 193 cm X 118 cm Courtoisie Galerie Dominique Bouffard Photo : Vincent Lafrance |
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Pulsus, 2016 Attaches à tête d'équerre (Ty-Rap) teintes, plexiglass, canevas enduit de vinyle. D. E. L., microcontrôleur, MDF peint 46 cm X 152,5 cm X 76 cm Photo : Michel Dubreuil |
Elisabeth Picard
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Évolution, 2015 Attaches à tête d'équerre teintes (Ty-Rap) et encadrement lumineux 52,07 cm X 52,07 cm X 15,55 cm Photo : Michel Dubreuil |
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Espace cristallographique, 2015 Acrylique sur toile 152 cm X 122 cm Photo : Guy L'Heureux |
Yan Breuleux est bachelier en arts visuels (Université du Québec à Montréal), maître en science appliquée de l’aménagement (Université de Montréal) et docteur en musique (composition acoustique, Université de Montréal, 2014). Récipiendaire de plusieurs bourses et distinctions à titre de créateur en art numérique, ses activités de recherche et son expérience s’étendent à l’enseignement (à l’Université du Québec à Chicoutimi où il est professeur régulier, mais aussi à l’Université de Montréal, à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Concordia). L’artiste a participé à de multiples manifestations, événements et colloques à travers le monde. Il a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 1989.
Claudine Brouillard vit et travaille à Saint-Majorique au Québec. Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval et d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, l’artiste a présenté des expositions individuelles et participé à plusieurs expositions de groupe. Elle est impliquée dans plusieurs organismes en arts visuels et sa carrière professionnelle comprend également des activités d’enseignement, de commissariat d’expositions et de coordination d’organismes et d’événements. Elle est notamment directrice du collectif de création Les Glaneuses. Claudine Brouillard a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 2004.
Montréalaise de naissance, l’artiste Stéphanie Chalut vit et travaille à Longueuil. Elle détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval (2012), ainsi qu’un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (1998). Depuis 2007, elle a présenté des expositions individuelles au Québec et elle a contribué à quelques expositions collectives. Chroniqueuse et rédactrice, l’artiste poursuit également une production en film d’art et d’essai. Elle est diplômée du cégep Édouard-Montpetit depuis 1995.
Cara Déry vit et travaille à Longueuil. L’artiste est bachelière en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal depuis 2005. Elle a présenté près d’une dizaine d’expositions individuelles au Québec. Elle a également participé à plusieurs expositions collectives au Québec et en Ontario. Son travail se trouve dans quelques collections publiques, alors que son activité professionnelle montre également son engagement pour les arts imprimés, notamment au centre d’artistes Zocalo à Longueuil. Elle est diplômée du programme d’arts visuels du cégep Édouard-Montpetit en 2001.
Découvrez d'ailleurs son témoignage dans l'une des capsules Grâce à mon DEC, réalisées avec des diplômés de différents programmes à l'occasion du 50e du Cégep.
Martin Désilets est titulaire d'une maîtrise en arts plastiques (2000) ainsi que d’un baccalauréat en arts visuels (1995) de l'Université du Québec à Montréal. Ses œuvres ont fait l'objet d'une quinzaine d'expositions individuelles au Canada et à l'étranger et il a participé à un grand nombre d'expositions de groupe. Il a réalisé plusieurs résidences en recherche et production, au Québec, mais aussi à Terre-Neuve, en Allemagne et au Liban. Ses œuvres se trouvent dans différentes collections privées et publiques. Martin Désilets avait reçu la Bourse Plein sud en 2006. Il vit et travaille à Greenfield Park à Longueuil et il est diplômé du cégep Édouard-Montpetit depuis 1990.
Vivant et travaillant à Montréal, Patrick Dionne crée, dans une étroite collaboration avec l’artiste Miki Gingras, des œuvres photographiques qui ont été présentées principalement au Québec, en Ontario et au Mexique. Perfectionnant ensemble leur production depuis 1999, le duo a réalisé des projets, des échanges ou diverses interventions permanentes ou de portée publique ou sociale au Canada et en Amérique latine (Mexique et Nicaragua). Patrick Dionne a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 1997.
L’artiste Nicolas Fleming détient un baccalauréat en arts de l’Université Concordia, à Montréal, ainsi qu’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Il a présenté des expositions individuelles au Québec, ainsi qu’à Toronto et New York, de même qu’il a participé à diverses expositions collectives principalement au Québec. L’artiste a réalisé des résidences de production à L’Œil de Poisson, Axenéo7 et l’Écart, au Québec, ainsi qu’à Terre-Neuve (Eastern Edge) et à New York (School of Visuals Arts). Nicolas Fleming vit et travaille à Montréal. Il est diplômé du programme d’arts visuels du cégep Édouard-Montpetit depuis 1998.
Nicolas Grenier travaille à Montréal, au Canada, ainsi qu’à Los Angeles, aux États-Unis. Il a obtenu une maîtrise en arts visuels à l’Institut des arts de Californie (Valence, États-Unis) et un baccalauréat en beaux-arts, avec majeure en peinture et dessin, à l’université Concordia à Montréal. L’artiste, qui a remporté le Prix Pierre-Ayot en 2016, a présenté un grand nombre d’expositions individuelles au Canada et aux États-Unis et il participé à des expositions collectives sur tous les continents. Ses œuvres sont présentes dans d’importantes collections. L’artiste est également un conférencier apprécié. Il est diplômé du cégep Édouard-Montpetit depuis 2001.
Marie-Ève Joseph vit et travaille à Longueuil. Sa formation générale comprend un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia, avec une spécialisation du programme Fibres, qu’elle a obtenu en 2013, ainsi qu’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Depuis 2010, elle compte plusieurs participations à des expositions de groupe au Québec, ainsi qu’une exposition individuelle présentée en 2013 à la galerie Visual Voice, une galerie montréalaise qui se consacre aux liens entre l’art et la science. Elle a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 2010.
Étienne Lafrance est né à Saint-Mathias sur Richelieu, au Québec, en 1983. Après avoir obtenu un baccalauréat à l’Université Concordia en 2007, à Montréal, il poursuit ses études à l’Académie des arts visuels de Leipzig en Allemagne, où il réside. Il a présenté des expositions à la Galerie Dominique Bouffard, qui le représente professionnellement, et il a participé à des expositions de groupe au Canada et en Allemagne. Étienne Lafrance a obtenu la Bourse Plein sud en 2013. Ses œuvres font partie de plusieurs collections. Il est diplômé du cégep Édouard-Montpetit depuis 2002.
L’artiste Elisabeth Picard vit et travaille à Montréal. Graduée au baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal, elle a également obtenu une maîtrise à l’Université Concordia à Montréal en 2011. Depuis peu, elle réalise des œuvres d’art permanentes et remporte des concours en intégration des arts à l’architecture. Son dossier professionnel comprend également quelques résidences et des expositions individuelles au Québec, ainsi que plusieurs participations à des expositions collectives. Elle est représentée par la Lonsdale Gallery, à Toronto. Elle a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 2000.
Camille Prat vit et travaille à Montréal. Sa formation générale comprend un baccalauréat en arts visuels et médiatiques qu’elle a obtenu à l’Université du Québec à Montréal en 2016, après avoir terminé un baccalauréat en enseignement des arts visuels et médiatiques, également à l’Université du Québec à Montréal. Elle a récemment participé à plusieurs expositions collectives et sa première exposition individuelle sera présentée à Montréal en 2017. Elle a obtenu son diplôme du cégep Édouard-Montpetit en 2009.