Ayant pour thème « S'enraciner », la cinquième édition de cet événement propose une programmation variée, composée de conférences, de rencontres avec des artistes autochtones et d'une projection de documentaires.
Étudiantes, étudiants et membres du personnel, de même que celles et ceux de toute la communauté, sont invités à participer en grand nombre à ces activités gratuites.
*** Si vous prévoyez amener des groupes à l'une ou l'autre de ces activités, veuillez en informer Myriam Louis, conseillère pédagogique à la Boussole interculturelle au 450 679-2631, poste 3186 ou par courriel pour faciliter la planification des diverses activités. ***
Les changements climatiques et le déclin de la biodiversité menacent le bien-être et même la pérennité de notre espèce.
Au banc des accusés de cette dangereuse rupture d’équilibre avec le monde vivant : une vision capitaliste et extractiviste qui perçoit l’environnement comme un objet extérieur et un réservoir de ressources.Comment sortir de cette perspective délétère ? L’humanité abrite des peuples et des cultures qui entretiennent un autre rapport avec son environnement et qui peuvent être un puits d’inspiration pour relever les défis contemporains.
Au sein des cultures autochtones, le territoire occupe une place centrale et indissociable de l’humain et de son identité. Du nord au sud du continent américain, des peuples autochtones font preuve d’initiative pour protéger leur territoire et, par le fait même, leur identité.
Le 28 septembre 2020, au Centre Hospitalier de Lanaudière, est décédée Joyce Échaquan, femme Attikamek de 37 ans et mère de 7 enfants. Avant sa mort, elle a diffusé un Facebook Live qui montrait deux membres du personnel tenant à son égard des propos discriminatoires, racistes et d’une rare violence.
Cette vidéo, devenue virale, est une preuve tangible de ce qu’avait décrit, un an plus tôt, le rapport de la commission Viens, qui rapportait que les Autochtones étaient victimes de discrimination systémique dans les services publics québécois.
Dans cette activité, nous essaierons de mieux comprendre le concept de sécurisation culturelle, soit cette façon de soigner dans le respect de l’identité culturelle du patient. Celle qui prône l’équité et est exempte de la relation de pouvoir nocive entretenue par le système de santé dominant.
Crédit photo: Marie-Ève Turgeon (Artiste visuelle)
Grandir - Growing est une programmation de 59 minutes, en français, destinée au grand public.
Composée de 14 courts métrages, elle a été réalisée par les commissaires Élie-John Joseph, innu de Uashat mak Mani-Utenam et Canouk Newashish, atikamekw de Wemotaci.
Crédit photo : Wapikoni
Miniam Thirnish, innue de la communauté de Uashat mak Mani-Utenam, est une artiste multidisciplinaire qui vit entre sa communauté d’origine et Montréal.
Elle s’intéresse aux mots, aux sons, à l’espace de vie, à diverses formes d’expressions telles la poésie, le dessin ou le chant. Elle cherche constamment des manières créatives de célébrer sa langue maternelle et ses racines. Dans cet atelier, elle transmettra les bases de la cuture innue et de la langue, l’innu-aimun.
Crédit photo: Don Mahleka
Pour toutes questions concernant la Semaine des Premiers Peuples du Québec, ou si vous désirez amener un groupe à l'une ou l'autre des activités, veuillez contacter Myriam Louis, conseillère pédagogique à la Boussole interculturelle, par téléphone au 450 679-2631, 3186 ou par courriel.